lundi 6 décembre 2010

les romans qu'on écrit... et ceux dont on rêve toute une vie

Étrange la différence entre "ce que l'on désire" et "ce que l'on fait".

Hier, sur un blog qui me plait beaucoup, j'ai lu un billet qui s'intitule "Ce roman que je n'écrirai jamais".

Ce petit texte s'est présenté comme le morceau manquant d'un puzzle de l'une de mes nombreuses réflexions.

La majorité des gens que je connais (pour ne pas dire tous) sont aux prises avec quelques rêves inassouvis et, jusqu'à tout récemment, "ça me fâchait donc" de les entendre en parler!

Premièrement, ça me remettait en pleine face mes propres incapacités à matérialiser certains rêves et deuxièmement... si tu veux faire quelque chose, fais-le, mais FAIS-LE DONC!!

Attention! Je considère rétroactivement qu'un "fais-le donc" exaspéré n'est pas souhaitable MAIS, j'aimerais quand même souligner la part de positif qu'il contient.

Même mal exprimé, ce commentaire témoigne de ma confiance dans le potentiel de l'autre à réaliser un rêve. Si j'étais convaincu qu'il ou elle n'a pas les capacités pour le faire, j'essaierais de trouver le courage de le lui dire.

[Dans le cas de la blogueuse qui veut écrire un roman: Pourquoi qqun qui écrit plusieurs excellents billets par mois ne pourrait pas écrire un bon roman?! T'es pleine de talent, go!]

Récemment, les rêves inassouvis ne me fâchent plus. Je me concentre sur les gens qui m'inspirent, et j'essaie de leur dire pour qu'ils continuent de rayonner.

Pour ceux qui sont empêtrés... j'ai de l'empathie sincère mais pas de pitié. Ça fait partie du chemin, "être empêtré".

Comme je disais à la blogueuse:
Tirez-moi des roches, mais je pense qu'il est bon que certains rêvent meurent pour qu'on découvre "notre voie".

Si tu écris un roman un jour, la période actuelle en est une de gestation. Nécessaire.

Si tu ne l'écris jamais, la période actuelle en est une de deuil. Nécessaire.

À la fin, le talent et les autres importent peu. Si tu le fais, tu le fais. Si tu ne le fais pas, c'est que tu auras préféré faire autre chose... en tout cas je te le souhaite.

[Homer Simson: "Marge, I'm confused, is that an happy ending or a sad ending?"

Marge: "It's an ending, that's all."]

9 commentaires:

  1. Mon ami, tu m'as inspiré avec ton commentaire sur mon billet, et tu as enfoncé le clou avec ce billet. J'ai eu une idée!! Merci!!!

    En passant, tu as un beau sourire.

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  2. De rien!

    Et merci du compliment, c'est gentil. (une femme mariée franchement! ;)

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  3. Est-ce que mariée et aveugle sont synonymes? J'en savais rien!!

    Je ne t'ai pas offert mon corps quand même!!!

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  4. Moi aussi c'est une joke!!! Les gens ne comprennent pas mon humour, sérieusement, il faudra que je revoie ma méthode.

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  5. Ben non, je suis certain qu'avec l'intonation ça passait!

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  6. Ouais, l'intonation, la face "simple" qui venait avec et le petit sourire pas cernable...

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  7. On est tous fragile, chez certains ça se transfert dans de l'étourdissement, d'autres dans un blocage, et il y a ceux qui n'arrivent tout simplement pas à voir le bout, mais bonne raison ou pas, c'est là. Les rêves ne sont pas accessibles à tous contrairement à ce que présente le dogme américain. Sinon la Terre serait peuplée de chanteuses millionnaires (pffiou...), et qui serait là pour les aduler? Le souhait de pouvoir faire quelque choses et les barrières qui l'empêche sont parfois tissés très serré. Comme peuvent l'être les traits de caractère de nos parents qui nous déplaisent tant lorsque qu'on se regarde en pleine face. Parfois le rêve, c'est la motivation à se lever chaque matin, même inaccompli c'est en fait là son oeuvre... il faut comprendre l'échelle du rêve. Est-ce là un si grand échec?

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