mercredi 29 août 2012

voter pour deux partis: c'est faisable, et légal (déjà!)

On a une boussole électorale, mais pas de boule de cristal. C'est ça le problème!

À défaut de pouvoir prédire les résultats des élections, les gens sont prêts à sacrifier leur vote pour minimiser les dommages...

Ah, le vote stratégique! À l'envers, à l'endroit, les arguments des deux camps sont toujours les mêmes. Je ne les résumerai même pas, tiens!

Pour ou contre le vote stratégique, nos désirs sont identiques! Est-ce qu'on s'en rend compte?

- On aimerait voter pour le parti qui représente le mieux nos convictions.
- On aimerait voter pour un candidat/parti qui a des chances d'être élu.
- Si le parti de nos convictions ne rentre pas, on voudrait quand même avoir "le moins pire" deuxième choix au pouvoir.

Ces désirs sont difficilement réconciliables dans le système actuel. Mais en attendant la proportionnelle, y a-t-il des alternatives au simple vote stratégique?

Échange de vote. Ça consiste à dire à quelqu'un: "Je m'engage à voter pour tel parti dans ma circonscription et, en échange, j'aimerais que vous votiez pour tel autre dans votre circonscription." C'est légal selon le DGE et ça vous donne la chance d'avoir un premier et un deuxième choix.

Donner avec son coeur et voter stratégique. Faire un don en argent ou en bénévolat au parti que l'on préfère et voter stratégique. Ce faisant, vous aidez encore deux partis: le meilleur selon vos convictions et "le moins pire".

Remarquez combien les deux solutions satisfont mieux aux désirs tout-à-fait justifiés de l'électeur moyen qu'un bête vote stratégique!

Si vous en avez d'autres, prière de les partager dans les commentaires... mais, de grâce, donnons nous une chance de ne pas relancer la polémique sur le vote stratégique à chaque élection, en alternant le PQ et le PLQ jusqu'à notre mort!

vendredi 10 août 2012

la valeur du travail dans une société [une réflexion pour nos politiciens]


Qu'est-ce qui détermine "la valeur" d'un emploi?

Les réponses qu'on me donne tournent généralement autour de "la rareté, l'efficacité, la productivité, le domaine d'activité, l'offre et la demande, les sacrifices nécessaires à l'obtention des connaissances".

À mon sens, le concept même d'une société fondée d'abord sur l'emploi, le progrès technologique et la productivité est non seulement problématique... il mène l'humanité à sa perte!!!

Il est impossible d'avoir à la fois une technologie qui remplace le travail de plus en plus d'individus, tout en exigeant de ces mêmes individus qu'ils continuent de devoir travailler 40 heures/semaine pour conserver leur simple droit de manger et d'avoir un toit.

Cette logique force la création d'emplois - n'importe quels emplois - sans égard pour les besoins réels des gens et elle mène à une dilapidation frénétique des ressources planétaires... pourvu qu'elles soient dilapidées en créant de l'emploi.

Ainsi, notre entêtement à continuer à vouloir offrir de l'emploi 40 heures/semaines à tous les individus de notre société est à la source de ses problèmes les plus graves. D'un côté, les travailleurs manquent de temps: temps pour s'occuper de leur famille, temps de loisirs et de qualité entre amis et en couple. De l'autre, les chômeurs et les assistés sociaux sont dans des conditions misérables. Les inégalités sociales augmentent. Les gens sur-consomment simplement parce qu'ils en ont les moyens, sans pour autant que le niveau de dépenses ne soit proportionnel au niveau de bonheur. Les écosystèmes de la planète pourraient connaître un effondrement total d'ici 2100!

Les politiciens ont, je crois, la responsabilité d'examiner ces contradictions, de les exposer aux citoyens... de devenir des catalyseurs de mouvements qui inverseront la tendance actuelle.

Un point de départ? La semaine de 4 jours à l'année dans tous les domaines où c'est possible!