Mardi au milieu de la nuit...
je me réveille avec la peur au ventre,
en pensant encore à elles.
Elle, mon ex.
Elle, la peine.
Elle, l'oisiveté qu'elle génère.
Elle, la culpabilité qui vient avec.
Elle, la peur de l'oisiveté.
Elle, que j'essaie de ne pas élever au rang de phobie.
Je me suis cherché souvent dans ma vie, mais je ne suis pas habitué à m'ennuyer, à avoir envie de rien et à craindre la solitude. Avant cette peine, mes moments d'errance demeuraient créatifs...
"J'envie tellement les gens affairés
Moi aussi j'veux une raison d'être pressé
Mais j'ai l'impression qu'à l'arrivée
La vie n'est qu'un mirage ensoleillé"
(Jamais Faker, 2004)
À cette époque, même quand je ne savais plus où j'allais, je fabriquais encore quelque chose, j'avais des musiques et des mots dans l'âme.
Ces temps-ci, mes meilleurs moments de solitude me sont offerts par facebook et par les blogs des autres. J'espère sans cesse que mes pushers favoris me fournissent quelque chose, allant d'un vidéo drôle aux billets plus substantiels. Je les consulte matin-midi-soir, au gré de mes temps libres, jusqu'à ce qu'ils s'éteignent les uns après les autres, jusqu'à ce qu'ils reviennent le lendemain.
Je spécifie "au gré de mes temps libre", pour faire baisser le degré de culpabilité et me garder de l'espoir: j'ai beaucoup de plaisir à faire des trucs avec les autres, à voir des amis, à travailler... c'est la solitude que je redoute!
Je me demande à quel moment l'oisiveté devient mère de tous les vices?
Je voudrais arrêter de critiquer mes échappatoires, me laisser droit à cette période floue, faire taire la voix qui, non seulement, m'ordonne de "faire quelque chose", mais qui, en plus, me sermonne sans cesse sur le bien-fondé de ce que je suis en train de faire.
Le bien-fondé... pfffft! Avoir envie de quelque chose, n'est-ce pas déjà suffisant?
J'espère qu'avec le recul, je me rendrai compte que les petits gestes que je pose au fil des jours m'auront aidé à sortir de cette période difficile pour me plonger dans un nouvel épisode palpitant (et watchez ben la quétainerie qui s'en vient) du grand livre de la vie!
je me réveille avec la peur au ventre,
en pensant encore à elles.
Elle, mon ex.
Elle, la peine.
Elle, l'oisiveté qu'elle génère.
Elle, la culpabilité qui vient avec.
Elle, la peur de l'oisiveté.
Elle, que j'essaie de ne pas élever au rang de phobie.
Je me suis cherché souvent dans ma vie, mais je ne suis pas habitué à m'ennuyer, à avoir envie de rien et à craindre la solitude. Avant cette peine, mes moments d'errance demeuraient créatifs...
"J'envie tellement les gens affairés
Moi aussi j'veux une raison d'être pressé
Mais j'ai l'impression qu'à l'arrivée
La vie n'est qu'un mirage ensoleillé"
(Jamais Faker, 2004)
À cette époque, même quand je ne savais plus où j'allais, je fabriquais encore quelque chose, j'avais des musiques et des mots dans l'âme.
Ces temps-ci, mes meilleurs moments de solitude me sont offerts par facebook et par les blogs des autres. J'espère sans cesse que mes pushers favoris me fournissent quelque chose, allant d'un vidéo drôle aux billets plus substantiels. Je les consulte matin-midi-soir, au gré de mes temps libres, jusqu'à ce qu'ils s'éteignent les uns après les autres, jusqu'à ce qu'ils reviennent le lendemain.
Je spécifie "au gré de mes temps libre", pour faire baisser le degré de culpabilité et me garder de l'espoir: j'ai beaucoup de plaisir à faire des trucs avec les autres, à voir des amis, à travailler... c'est la solitude que je redoute!
Je me demande à quel moment l'oisiveté devient mère de tous les vices?
Je voudrais arrêter de critiquer mes échappatoires, me laisser droit à cette période floue, faire taire la voix qui, non seulement, m'ordonne de "faire quelque chose", mais qui, en plus, me sermonne sans cesse sur le bien-fondé de ce que je suis en train de faire.
Le bien-fondé... pfffft! Avoir envie de quelque chose, n'est-ce pas déjà suffisant?
J'espère qu'avec le recul, je me rendrai compte que les petits gestes que je pose au fil des jours m'auront aidé à sortir de cette période difficile pour me plonger dans un nouvel épisode palpitant (et watchez ben la quétainerie qui s'en vient) du grand livre de la vie!