la plume revient vers l'encrier
où étais-tu?
c'est une longue histoire
mon canot silencieux
survole la forêt
sur le reflet des arbres
voir l'automne
au bout d'un bâton
sans couleur
deux maillot oubliés sous un parasol
elle profite de la mer
je profite du soleil
devant l'étui d'un violoniste
le métro passe
sans jeter un sous
au comptoir d'un café
l'ittinérant vide ses poches
sans pouvoir emplir son ventre
un rayon de lune
sur ton côté du lit
brille par ton absence
quelques pincées de sel
sur un chemisier blanc
après la marée rouge
où étais-tu?
c'est une longue histoire
mon canot silencieux
survole la forêt
sur le reflet des arbres
voir l'automne
au bout d'un bâton
sans couleur
deux maillot oubliés sous un parasol
elle profite de la mer
je profite du soleil
devant l'étui d'un violoniste
le métro passe
sans jeter un sous
au comptoir d'un café
l'ittinérant vide ses poches
sans pouvoir emplir son ventre
un rayon de lune
sur ton côté du lit
brille par ton absence
quelques pincées de sel
sur un chemisier blanc
après la marée rouge
sur la tombe de ma mère
on pleure un ange pendu
avec son auréole
crayon effilé comme une dague
je souffle sur sa pointe
comme sur un revolver
on pleure un ange pendu
avec son auréole
crayon effilé comme une dague
je souffle sur sa pointe
comme sur un revolver
La plume qui revient vers son encrier me touche et me parle (et pas seulement eux). Merci pour ce partage!
RépondreSupprimerSigné: Anne-Sophie, dont (a'steure) l'esprit et la main tremblent trop pour que le bec de plume atteigne son pot d'encre...
Apprenti haïkiste avec une si belle plume ! Beau et bon ce retour de la plume à l'encrier.
RépondreSupprimerMonique
Merci! Y en aura p-ê d'autres...
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