Je viens d'écouter un biologiste, Luc-Alain Giraldeau, qui fait des parallèles avec le monde animal en expliquant qu'être hyperactif n'est p-ê pas tant un "trouble" qu'une manière différente d'être un humain.
Jetez un oeil et une oreille là-dessus:
http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/les-eclaireurs/segments/chronique/14609/tdah-trouble-ou-trait-de-personnalite-biologie
---
Ça m'amène une réflexion plus large.
Je me disais que l'être humain est probablement moins "troublé" qu'on pense dans l'absolu; la rigidité de l'environnement (de travail et d'apprentissage), nos horaires surchargés, nos normes, nos barèmes, notre perception de la réussite et notre société de performance génèrent beaucoup de "dysfonctions".
Plus on rétréci la vision du citoyen modèle, employé modèle, élève modèle, plus on exige "LA" perfection (le choix du verbe et les majuscules sont importants ici) et plus on place de gens sur le banc des "dysfonctionnels"...
En réalité, le monde est "imparfait" (Daniel Bélanger avait mis le doigt dessus!).
On s'attaque au culte du corps parfait en disant que c'est un idéal impossible à atteindre et qu'il n'existe pas UN corps parfait... mais on continue de vouloir la perfection (moi le 1er) dans plein d'autres aspects de nos vies. La perfection n'est pas plus accessible (ni même nécessairement souhaitable) dans les sphères moins "superficielles".
Et là, je me/vous pose la question, comment continuer de s'améliorer dans la vie sans virer fou avec la notion de perfection?
Jetez un oeil et une oreille là-dessus:
http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/les-eclaireurs/segments/chronique/14609/tdah-trouble-ou-trait-de-personnalite-biologie
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Ça m'amène une réflexion plus large.
Je me disais que l'être humain est probablement moins "troublé" qu'on pense dans l'absolu; la rigidité de l'environnement (de travail et d'apprentissage), nos horaires surchargés, nos normes, nos barèmes, notre perception de la réussite et notre société de performance génèrent beaucoup de "dysfonctions".
Plus on rétréci la vision du citoyen modèle, employé modèle, élève modèle, plus on exige "LA" perfection (le choix du verbe et les majuscules sont importants ici) et plus on place de gens sur le banc des "dysfonctionnels"...
En réalité, le monde est "imparfait" (Daniel Bélanger avait mis le doigt dessus!).
On s'attaque au culte du corps parfait en disant que c'est un idéal impossible à atteindre et qu'il n'existe pas UN corps parfait... mais on continue de vouloir la perfection (moi le 1er) dans plein d'autres aspects de nos vies. La perfection n'est pas plus accessible (ni même nécessairement souhaitable) dans les sphères moins "superficielles".
Et là, je me/vous pose la question, comment continuer de s'améliorer dans la vie sans virer fou avec la notion de perfection?