dimanche 25 mars 2012

adieu instinct carnassier

J'aime la viande. Je suis carnivore... de moins en moins.

Avant nous, l'amérindien remerciait et respectait l'animal pour son sacrifice.

Avant nous, on a déploré l'insensibilité humaine devant la cruauté et on a constaté combien la passivité et la résignation devant certaines situations peuvent être lourdes de conséquences.

Je crois que j'ai intérêt, comme carnivore, à arrêter de me glorifier et de traiter les végétariens comme si c'étaient eux, les radicaux.

L'aura de virilité du mangeur de viande, la fierté de ne manger que ça et d'en manger plus que tout le monde... je ne me reconnais plus là-dedans. Je veux tendre vers la pensée amérindienne.



J'ai appris un concept en pub qui s'appelle la DISSONANCE COGNITIVE.

Devant un phénomène le fait trop souffrir, l'humain peut adopter un comportement contraire à ce qu'il croit profondément juste pour ne pas ressentir toute la douleur, la culpabilité et les toutes émotions que feraient jaillir l'acceptation de ce phénomène.

Je crois que notre fierté carnivore s'apparente beaucoup à de la dissonance cognitive... les mangeurs de viande sont probablement beaucoup plus sensibles qu'ils ne le pensent à la cause animale.

Avoir l'humilité de faire demi-tour, c'est aussi ça gagner en conscience...

[Image prise sur Facebook sur la page de Elo Antispéciste, merci pour le montage.]

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