Dans mon dernier texte, je posais la question à 100$ suivante: « Comment un dépendant affectif arrive un jour à distinguer sa dépendance de l’amour véritable? »
Si le sujet vous intéresse, les commentaires à ce billet amènent tous des éléments de réponse. Pour les paresseux, tout le monde s'entend à peu près sur le fait qu'une personne doit d'abord être en mesure d'être bien seule pour faire la distinction et aimer un jour véritablement.
Cela dit, dans l'engouement général, plusieurs lecteurs ont également énoncé leur vision de l'amour. Ce qui m'amène à une seconde réflexion à propos de la réciprocité du sentiment amoureux.
Il y a déjà longtemps, j'affirmais que l'amour est un sentiment à sens unique. C'est à dire qu'on ne doit pas aimer quelqu'un dans l'espoir d'être aimé en retour. Il faut aimer, point. Quand deux personnes s'aiment de cet amour désintéressé, alors la relation devient possible.
Dans un blues post-rupture en 2010, l'une des mes connaissances, d'une quinzaine d'années mon aînée, est venue brouiller les cartes avec une théorie voulant que le sentiment amoureux ne soit pas seulement une switch on/off. "Dans un couple, faisait-elle remarquer sans le moindre égard pour mes illusions, le niveau d'affection que les deux partenaires éprouvent l'un pour l'autre n'est pas toujours le même. Et généralement, l'écart ne fluctue que très peu au fil de la relation. Ainsi, si l'un des deux aime plus, il aimera toujours plus. Du début à la fin, dans les meilleurs comme dans les pires moments."
J'étais sceptique, mais mes expériences personnelles ne me permettaient pas démentir sa théorie... J'avais l'impression d'avoir aimé plus, aimé moins et, même (wow!), aimé autant. Évolution ou régression de ma part? J'en étais arrivé à la conclusion qu'il vaut mieux vérifier cette disparité avant de s'engager sérieusement. Pour avoir été dans le rôle de celui qui aime plus (ou qui a l'impression de), ça fait trop mal quand ça finit. Résultat: je n'ai plus le "je t'aime" facile et ma dernière relation en a pâti.
En repensant à tout ça, j'ai envie d'en revenir à mon point de départ. Simple et naïf. Il faut aimer, point, sans chercher à savoir si l'autre vous aime autant.
Profitant de votre génie collectif, en voici donc une autre à 100$, pas plus aisée que la première et à développement (On ne se refuse rien):
"Qu'avez à dire à propos de la réciprocité du sentiment amoureux? Ça se mesure? C'est important?"
En vous remerciant encore pour vos précieux commentaires à propos du dernier billet: Chew on this!
Si le sujet vous intéresse, les commentaires à ce billet amènent tous des éléments de réponse. Pour les paresseux, tout le monde s'entend à peu près sur le fait qu'une personne doit d'abord être en mesure d'être bien seule pour faire la distinction et aimer un jour véritablement.
Cela dit, dans l'engouement général, plusieurs lecteurs ont également énoncé leur vision de l'amour. Ce qui m'amène à une seconde réflexion à propos de la réciprocité du sentiment amoureux.
Il y a déjà longtemps, j'affirmais que l'amour est un sentiment à sens unique. C'est à dire qu'on ne doit pas aimer quelqu'un dans l'espoir d'être aimé en retour. Il faut aimer, point. Quand deux personnes s'aiment de cet amour désintéressé, alors la relation devient possible.
Dans un blues post-rupture en 2010, l'une des mes connaissances, d'une quinzaine d'années mon aînée, est venue brouiller les cartes avec une théorie voulant que le sentiment amoureux ne soit pas seulement une switch on/off. "Dans un couple, faisait-elle remarquer sans le moindre égard pour mes illusions, le niveau d'affection que les deux partenaires éprouvent l'un pour l'autre n'est pas toujours le même. Et généralement, l'écart ne fluctue que très peu au fil de la relation. Ainsi, si l'un des deux aime plus, il aimera toujours plus. Du début à la fin, dans les meilleurs comme dans les pires moments."
J'étais sceptique, mais mes expériences personnelles ne me permettaient pas démentir sa théorie... J'avais l'impression d'avoir aimé plus, aimé moins et, même (wow!), aimé autant. Évolution ou régression de ma part? J'en étais arrivé à la conclusion qu'il vaut mieux vérifier cette disparité avant de s'engager sérieusement. Pour avoir été dans le rôle de celui qui aime plus (ou qui a l'impression de), ça fait trop mal quand ça finit. Résultat: je n'ai plus le "je t'aime" facile et ma dernière relation en a pâti.
En repensant à tout ça, j'ai envie d'en revenir à mon point de départ. Simple et naïf. Il faut aimer, point, sans chercher à savoir si l'autre vous aime autant.
Profitant de votre génie collectif, en voici donc une autre à 100$, pas plus aisée que la première et à développement (On ne se refuse rien):
"Qu'avez à dire à propos de la réciprocité du sentiment amoureux? Ça se mesure? C'est important?"
En vous remerciant encore pour vos précieux commentaires à propos du dernier billet: Chew on this!