jeudi 21 octobre 2010

l’effet trampoline

Un ami à moi écrivant à propos des ruptures affirmait que plus on a aimé fort, plus on se pète la gueule, théorie qu’il résume adroitement en une phrase :
« La chute est à la hauteur de l’ascension ».

Supposons qu’il ait raison et que le fond du baril soit élastique… je me demande si la théorie fonctionne à l’inverse, lorsqu’on refait surface à nouveau. Se peut-il qu’une solide chute entraîne un élan proportionnel?

La question n’est nullement désintéressée puisque les preuves corroborant cette hypothèse commencent à se multiplier dans mon cas.

Lors d’un bilan de vie à la fin du mois de mai, je constatais qu’en un peu plus d’un an j’ai perdu : ma blonde, mon band de compos, un important contrat de musique, un job de rédaction et un site pour écrire mes trucs plus délurés… le fond du baril était plutôt tendu.

En juin, j’ai appris que mon contrat de musique serait tout de même honoré jusqu’à la fin de l’année. Puis, on m’a offert de faire un spectacle de mes chansons. J’ai ensuite commencé à publier moi-même mon web roman absurde. Peu après, un petit contrat de rédaction et des offres d’entrevues me sont tombés du ciel. Je n’ai pas obtenu de poste, mais peu importe. Récemment, j’ai commencé à rejouer mes chansons avec des amis dans un nouvel état d’esprit, ça n’a jamais si bien sonné. Il y a deux semaines, le gérant et le patron du bar où je fais de la musique nous ont appelé coup sur coup… il semblerait que la décision de ne pas renouveler le contrat soit une erreur : deux shows de bookés en janvier et la porte est peut-être ouverte pour plus. Ce matin, la rédactrice en chef du magazine m’a proposé un premier article depuis 2009 et la semaine prochaine, je refais un spectacle de mes chansons devant des vieux chums et des nouveaux.

Plus on tombe de haut, mieux on rebondit? C’est possible?!
Si c’est le cas, la prochaine fille que je fréquenterai n’a qu’à bien se tenir!